Le burn out maternel, quand on y est, au plus creux de la vague, celle où l’on « craque », est un moment douloureux, difficile c’est un fait ; impression de devenir folle, d’être incomprise, d’être seule à être touchée, sentiments d’être brisée, effondrée, épuisée et réalité physique du besoin de dormir durant des heures, irritabilité, agressivité. Ce ressenti est une réalité pour la personne qui le vit et personne ne peut dire le contraire.
Je dirais que c’est le versant négatif du burn out maternel et comme toute chose, il y a un versant positif.
Ce versant positif, je peux vous le présenter parce que j’ai traversé le négatif. Ma traversée a été longue, douloureuse il est vrai, elle peut être plus courte et vécue plus agréablement.
Le burn out maternel, sur son versant positif, est une occasion, une opportunité magnifique de voir la vie autrement et qui peut ouvrir à un bel avenir pour les femmes qui vivent dans la douleur, la souffrance, la culpabilité toutes ses émotions qui sont propres aux états de crise et qui sont particulièrement présentes dans le cas du burn out maternel.
Pour moi ça été une révolution importante, une découverte que je pouvais voir les événements autrement et les vivre mieux lorsqu’ils étaient difficiles. J’ai renoué contact avec mes désirs profonds, mes envies qui faisaient mes rêves et je peux ainsi les réaliser. Je me suis sentie de plus en plus vivante et enthousiaste au fil des jours ce qui a découlé sur mes enfants entrainant une vie joyeuse avec elles. Je me suis ouverte à un autre monde aussi, celui de la légèreté, du plaisir. Et à mes yeux le plus important, je vis aujourd’hui avec mes enfants et je travaille avec joie, plaisir et bonheur.
Le burn out maternel, cette crise puissante, peut être abordée comme une opportunité d’évolution, de définition ou redéfinition d’un projet de vie personnelle, de vie de couple. Choisir cette voie va demander un peu de travail c’est certain mais un travail très vivifiant, qui remet de la vie, du plaisir, de la joie, de l’enthousiasme dans le quotidien.
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Bonjour,
Ton article me donne envie d’en savoir plus ! Je suis d’accord, le burn-out permet de faire autrement. Non pas mieux, mais autrement.
J’ai vécu un burn-out maternel et j’ai compris (après coup) ce que je désirais réellement. Ce que MOI je désirais, pas ma maman, ou ma sœur ou je ne sais qui. Je comprends aujourd’hui que j’avais un idéal mais que ce n’était pas ma réalité.
Je veux trouver un équilibre entre ma vie familiale, perso et pro. Et je veux simplement faire de mon mieux. Je ne suis pas parfaite, je ne suis pas superwoman.
Je vois aussi le positif dans tout cela 🙂
Merci pour cet article !