La programmation intérieure c’est ce qui nous permet de savoir naturellement quoi faire.
15 juin 2017
Aller d’une ville A à une ville B sans itinéraire, est-ce possible ?
Avoir un corps musclé sans exercice précis, pourriez vous le faire ?
Pensez-vous pouvoir apprendre une langue étrangère sans pratique régulière ?
Faire tomber les croyances
Quand j’étais en état de burn out, je pensais que les choses se faisaient toute seule même si je me rendais compte que cela ne fonctionnait pas. Je mettais une action en place… durant 3 jours et je râlais car je n’avais pas de résultat du coup j’abandonnais. Et certaines personnes que je reçois sont pareil, c’est complètement logique. On n’imagine pas être coupé d’une programmation intérieure qui semble naturelle et qui est là pour nous guider.
Cette façon de penser est caractéristique d’une étape de la vie. Laquelle ? Celle du tout petit humain : le bébé. Il ne réfléchit pas que pour un jour marcher comme les adultes il devra se muscler, faire des exercices répétitifs et réguliers sur plusieurs mois. Il ne connait pas non plus la date de l’atteinte de son objectif : être debout et marcher comme les autres enfants et les adultes qu’il peut voir autour de lui.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que c’est un programme intérieur de croissance complètement naturel et prévu par la nature. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il est parfois si difficile d’être parent puisque nous avons juste à laisser « pousser » les enfants et leur assurant un cadre bienveillant pour cela avec un minimum d’intervention. Mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui.
Donc en état de burn out, on croit que tout se fera tout seul juste parce qu’on le veut très fort. Le bébé lui n’a pas cette « volonté » consciente. S’il est dans un environnement propice et encourageant il va naturellement se muscler en pliant sur son ventre ses jambes, en levant les bras. Il fera travailler d’autres muscles en se basculant de droite à gauche pour arriver sur le ventre. Puis il cherchera à ramper à l’aide de ses bras et ses jambes. Et ainsi de suite jusqu’à la station debout et la marche. C’est le développement qui est naturel chez l’enfant, observé et mis en avant par le Dr Emmi Pickler : la motricité libre.
Retrouver sa boussole intérieure
Mais alors ? une fois adulte, comment fait-on ? Où est ce programme naturel de croissance ? Comment y accéder ?
Je n’ai pas la réponse, je ne sais pas. Enfin si j’ai une toute petite idée mais elle est si flou que je n’en parlerai pas pour le moment.
En attendant que je trouve une réponse, il existe des solutions. En tant qu’adulte, nous pouvons mettre en place des actions à l’aide d’outils, de techniques et avoir en même temps un coup de pouce de la nature. C’est plutôt sympa non ?
Comment faire ?
Pour aller d’un point A à un point B, il faut d’abord savoir où est le point A de départ. C’est ce que je propose à travers le diagnostic, le bilan, l’état des lieux : mettre en lumière là où vous (en) êtes.
Définir le point B pour aller vers lui. Que voulez vous améliorer ? Quel point précis souhaitez vous atteindre ? Vous avez quelques idées à travers les modules proposés.
Entre le point A et le point B, il y a un itinéraire et des étapes à définir. Faire des petits pas, des petites avancées régulièrement pour que le point B soit accessible. Nous définissons ensemble les étapes possibles, le plan d’actions à mener pour atteindre votre objectif.
2 ans plus tard
21 avril 2020
Il y a 3 ans que j’ai écrit la première partie de cet article qui était resté dans la case « à relire » avant une mise en publication.
A la question Comment faire pour retrouver ce programme de croissance naturel ? Aujourd’hui je peux répondre plus aisément car j’ai retrouvé en partie ma programmation intérieure.
J’avais perdu mes repères, j’avais grandi en étant « poussée » par mes parents, par mon conjoint, par la société, par l’environnement sans savoir ce que finalement moi je voulais réellement. Cette boussole intérieure on la retrouve en faisant le calme à l’intérieur de soi. Par la méditation régulière, le calme s’installe dans le mental, le calme se fait dans le organisme et on peut s’écouter. « Faut pas s’écouter, sinon on ferait rien !! » est une phrase que j’ai entendu pendant des années !!! Et oui, s’écouter cela veut dire se reposer lorsqu’on sent la fatigue, ça veut dire ne rien faire si tel est l’envie. Et bien justement, il est plus que jamais grand temps de s’écouter. Ralentir le rythme est une nécessiter pour entendre ce que notre petite voix intérieure chuchote tout bas.
Vous pouvez passer beaucoup de temps à chercher cette petite voix intérieure, vous pouvez même refuser de lui tendre l’oreille. Votre corps vous le dira par des maux qui exprimeront des mots qui ne peuvent pas sortir.
Reconnecter avec sa programmation intérieure
Heureusement, aujourd’hui il existe différentes approches pour mettre en mots, des thérapies par la peinture, par l’expression corporelle sont accessibles.
Une fois que les mots dits ne sont plus maudits, il est plus aisé de passer à l’action par un accompagnement de type coaching professionnel.
Cette approche à laquelle je suis formée est certifiée permet à la personne accompagnée de définir elle même le chemin qu’elle veut prendre pour aller du point A au point B. Les résultats sont concrets, mesurables en 8 à 10 séances, parfois moins. Au préalable d’un processus de coaching il y a un entretien pour que vous puissiez présenter votre besoin. Je présente aussi le processus de coaching, la façon dont va se dérouler l’accompagnement qui est encadré par un contrat écrit et un code de déontologie.
Pour en savoir plus, vous pouvez me contacter par ce lien
Marie-Christine Eustache, coache professionnelle certifiée RNCP1, auteure du livre « Le burn out maternel, comment j’en suis sortie« , intervenante à Shem’s, Centre de Prévention de l’Epuisement